Le musée maritime
Un musée maritime classé « Musée de France »
Ne venez pas sur l’île Tatihou sans pousser les portes du musée ! Apprenez plein de choses sur ce que vous aurez eu l’occasion de découvrir en extérieur à savoir, les oiseaux, les parcs à huîtres ou encore les bateaux. Le musée maritime est classé Musée de France, il a ouvert ses portes en 1992 pour conserver et présenter des fragments de bateaux coulés près d’ici par les anglais en 1692. Découvrez une galerie d’histoire naturelle, un abri à bateaux traditionnels de plaisance et de pêche, un hangar dédié à la restauration du cordier et un autre dédié à l’histoire de l’île. Les collections du musée concernent les domaines des Beaux-Arts, de l’archéologie terrestre, de l’histoire naturelle du littoral et de l’ethnologie maritime : l’occasion de présenter chaque année des expositions temporaires !
Exposition permanente « Flottes et fracas, les épaves de la Hougue (1692) »
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C’est un des événements marquants de l’histoire de l’île : la bataille de Barfleur-la Hougue ! En 1692 la flotte française du Roi Louis XIV s’oppose aux escadres anglo-hollandaises. A l’issue de ce combat, les vaisseaux français sombrent tout près de l’île Tatihou. On redécouvre les épaves en 1984 et le Département de la Manche met en place une grande campagne de fouilles archéologiques sous-marines. Le but du musée est de sauvegarder ces précieux fragments d’histoire car ils renseignent sur la construction navale au 17e siècle et sur la vie à bord des vaisseaux de ligne.
Cette exposition permanente présente plus de 200 objets. Elle aborde de nombreux thèmes tels que la construction navale, la navigation et la vie à bord des navires du roi jusqu’aux travaux des archéologues sous-marins. Un parcours enfant ainsi qu’un livret jeux permet aux plus jeunes de mieux appréhender l’exposition.
La galerie d’histoire naturelle
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Vous vous demandez comment fonctionne la marée ? Y-a-t-il des requins dans la Manche ? Quel est le chant de la patelle ? Entrez trouver les réponses à vos questions dans la galerie d’histoire naturelle ! Cet espace a pris place dans le musée pour sensibiliser le public à toutes les richesses naturelles qui l’entourent et à l’importance de les protéger.
Sur 200 m², il présente la biodiversité de l’île du pied de la dune à la haute mer, avec ses trésors naturels terrestres et maritimes. Elle revient aussi sur les travaux des naturalistes du Museum d’histoire naturelle de Paris qui ont travaillé à Tatihou de 1888 à 1925. Vous trouverez ici des contenus à la fois ludiques et instructifs grâce à des panneaux richement illustrés, de collections naturalisées, des moulages et des dispositifs multimédias.
L’abri à bateaux
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Découvrez Vaquelottes, plates, yoles, doris ou encore picoteux ! Ce sont des bateaux traditionnels de pêche et de plaisance qui témoignent de la tradition de construction navale sur les côtes de Normandie. Ils sont présentés selon les caractéristiques de leur construction, leur localisation, leur utilisation ou le métier de pêche qu’ils pratiquaient. Construits entre 1907 et 1974, ces bateaux constituent un ensemble représentatif des petites unités qui ont pratiqué la pêche ou la plaisance entre Cherbourg et l’embouchure de l’Orne, témoins du savoir-faire de leurs constructeurs et des multiples bouleversements qui ont marqué l’évolution de la construction navale tout au long du XXe siècle.
Le hangar du cordier « Sainte-Thérèse-Souvenez-Vous »
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Dans ce hangar, entre gabarits, outils de charpente navale et engins de pêche, venez découvrir l’histoire singulière de ce bateau construit à Barfleur en 1948. Une passerelle sécurisée permet de prendre de la hauteur et d’observer les barrots de pont du bateau qui ont été refaits à neuf. La construction d’un bateau en bois est présentée à l’aide de plans et de maquettes. Coupe horizontale, coupe longitudinale et transversale ou encore épure, vous évoluez dans ce monde des charpentiers de marine, héritiers d’un savoir-faire ancestral.
La technique de pêche des cordiers est de tendre en mer, sur une ligne maîtresse, des avançons ou lignes secondaires munies d’hameçons boettés pour pêcher sur le fond du poisson de grosse taille (requins taupes, hâ, roussettes, raies mais aussi congres). Les opérations de boettage, filage puis de halage imposent un travail physique et parfois dangereux.
Cette pêche rude, totalement artisanale et respectueuse de l’environnement a connu son apogée dans les années 1960-1980. Aujourd’hui, elle tend à disparaître.
La Sainte-Thérèse-Souvenez-vous est un bateau emblématique de la pêche aux cordes dans le Val de Saire.